L’expérience montre que la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires passe avant tout par une diminution des applications par pulvérisation. Les traitements de semences constituent une exception, dans la mesure où ils sont appliqués préalablement à l’achat de la semence et de façon quasi-systématique. Des méthodes et technologies innovantes sont disponibles mais elles doivent être éprouvées dans nos conditions et validées par tous les acteurs de la filière. S’il est nécessaire de repenser le traitement de semences, il est impératif d’assurer une protection contre les maladies des semences. L’objectif de ce projet est de ne plus recourir aux traitements de semences dans les cultures de céréales et de protéagineux afin de diminuer les risques pour l’utilisateur et la vie du sol, tout en assurant la rentabilité et la pérennité des productions grâce à des méthodes et technologies alternatives. Les objectifs quantitatifs sont ainsi une diminution de 100% de l’utilisation de produits de traitements de semences avec une augmentation nulle des interventions phytosanitaires, des pertes de rendements économique tolérée de 5% et le respect des normes de qualité des semences.