Introduites il y a environ un an et demi, les contributions au système de production dans le domaine des grandes cultures comprennent les contributions à l’utilisation efficiente des ressources déjà existantes, ainsi que d’autres mesures qui ont été soit étendues, soit nouvellement créées. Des chercheurs·euses d’Agroscope ont étudié l’impact de ces dernières sur le temps de travail et, en fin de compte, sur le portemonnaie, en se basant sur trois grandes culture. Des prix plus élevés grâce aux primes pour le non-recours aux PPh et les CSP peuvent, à certaines conditions, compenser des pertes de rendement et des coûts de production parfois plus élevés. Les 2 programmes ont un impact différent sur la rentabilité : dans celui de non-recours aux herbicides, celle-ci croît légèrement pour les pommes de terre, alors qu’elle diminue pour les betteraves; dans celui de non-recours aux PPh, celui-ci entraîne des réductions de rendement qui ne peuvent pas être compensées par des prix plus élevés pour les pommes de terre. En revanche, dans le cas du blé d’automne et des betteraves, il augmente les revenus obtenus sur le marché, améliorant la rentabilité par rapport à la culture selon les PER. Au final, pour les agriculteurs·trices, il est essentiel que ces programmes n’élèvent pas trop le risque au niveau des rendements lié à un site donné et que l’abandon des herbicides ou PPh soit compensé par des prix de marché appropriés.
Temps de travail et rentabilité en cas d’abandon des PPh.
Revue UFA, 6, 2024, 56-58.
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