Les capsules alu à visser ont commencé à conquérir
l’Allemagne vers le tournant du millénaire. En Suisse,
elles sont déjà solidement implantées depuis les années
80. Cependant, le recours aux joints composites
contenant du phtalate pose de plus en plus de problèmes
à cause des propriétés potentiellement
toxiques des assouplisseurs utilisés dans le PVC qui
assure pourtant l’étanchéité des bouteilles. Pour
contourner ce problème, on recourt soit à de nouveaux
produits composites dont le PVC comprend
d’autres assouplisseurs, soit à des jointsmulticouches
où les feuilles d’étanchéité (saran, étain) appliquées
sur un noyau élastique en mousse polyuréthane à
pores fermés servent d’écran pare-vapeur et gaz, évitant
ainsi l’entrée en contact du vin avec la gaine
d’aluminium qui peut provoquer un goût d’oeufs
pourris. Les données obtenues jusqu’ici dans le cadre
d’une comparaison de longue durée confirment sur la
base d’analyses de la teneur en SO2 et organoleptiques
l’égalité des capsules à vis au liège naturel, au verre
(Vino-Lok) et aux bouchons synthétiques co-extrudés
et dans la plupart des cas même leur supériorité aux
couvercles à vis courts à joint composite.