Les vins mousseux sont des produits très appréciés
dans le segment de luxe et leur prix s’en ressent.
La France par exemple a exporté en 2009 du champagne
pour plus de 2 mias de francs. L’enjeu économique
estdonc telque l’ona commencé àpartirde 1980
à ériger des barrières de plus en plus rigoureuses sous
forme de protection des marques d’origine de ces vins
de luxe, contraignant ainsi d’autres régions viticoles à
inventer des noms de toutes pièces pour caractériser
des produits somme toute similaires. Du point de
vue de la clarté, cela n’a pas aidé les consommateurs,
car les vins mousseux peuvent se différencier non
seulement par leur origine géographique, mais aussi
par le cépage et la méthode de fabrication. Et ce n’est
pas une décision récente duMinistère italien de l’agriculture
qui va simplifier les choses puisqu’on veut
désormais réserver la dénomination «Prosecco» au
label d’origine du vin mousseux que nous connaissons
tous, alors qu’il s’agit en fait d’un cépage. Encore
unemesure pour décourager les imitations.
L’auteur de notre article «Champagne, Cava, vin
mousseux, Prosecco & Co» tente de mettre un peu
d’ordre dans tout cela en classant les vins mousseux
les plus connus en fonction de leurs méthodes
de fabrication, des dénominations d’origine et dumatériel
de départ afin de donner au lecteur des arguments
d’expert pour les éventuelles discussions de la
Saint-Sylvestre !