Laméfiance envers les cultures transgéniquesplantées à ciel ouvert tient notamment à la crainte d’une prolifération incontrôlée de patrimoine génétiquemodifié par des pollinisations croisées. Qu’en est-il pour les vignes dont les fruits se forment essentiellement par autopollinisation, mais où une pollinisation croisée par des pollens que charrie le vent n’est pas à exclure complètement ? Dans le travail commenté ici, l’étendue de telles pollinisations croisées spontanées a été étudiée sur des cépages Dornfelder auxquels on avait implanté un gène demarquage qui a permis de retrouver leurpollenetdesplantes de semis ainsipollinisées. Résultat:des faibles quantités depollen(1%) se retrouvaient à une distance d’environ 150 m de la plante souche. Les taux moyens de xénogamie se situaient tout de même à 2% dans un rayon de 10 m, avec des pics nettement plus élevés dans la direction principale du vent qui auraient nécessité une déclaration sur des vins qui seraient fabriqués à partir de ces cépages!
Harst M., Töpfer R.
Vol de pollen et xénogamie des vignes.
Schweizerische Zeitschrift für Obst- und Weinbau, 146, (12), 2010, 11-11.
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